Implantée à Bamako, la nouvelle raffinerie comprend une unité industrielle pour le raffinage de métaux bruts, dont l’or, un centre de formation, un laboratoire d’analyse et une ligne de production de bijoux. L’unité industrielle s’étend sur une superficie de 7.000 mètres carrés. Son capital social de 100 millions de francs CFA est détenu par la société Swiss Bullion Corporation limited (SBC-Group Ag), une entreprise opérant au Mali dans l’exploitation de l’or brut depuis 2013.
Une vingtaine d’emplois directs liés à la transformation de l’or seront créés. Cette unité dispose d’une capacité de transformation de 25 kilogrammes d’or brut, toutes les huit heures, en or raffiné de 24 carats. Les responsables de l’unité assurent donc que cette dernière peut raffiner sur place une bonne partie de la production locale d’or, indique le journal L’Essor.
«Investir chez quelqu’un, c’est partager son destin», a déclaré Issiaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale du Mali. Selon lui, l’intérêt de KMR-SA est évident pour un pays qui produit toujours plus d’or mais qui n’avait jamais implanté une unité de transformation de ce métal. Quant au président directeur général de KMR-SA, Apanga Idrissa Dolo, il a remercié les autorités maliennes pour le soutien logistique, avant d’annoncer qu’une seconde étape du projet suivra bientôt.
La première pierre de la raffinerie Kankou Moussa SA avait été posée en mars. Cette première phase du projet a coûté 3.275.000. 000 francs CFA. La société dit espérer que l’Etat donnera son accord de principe, sur la propriété du poinçon de certification d’or, la marque qui garantit ou authentifie le titre du métal, conclut le journal.