L'ex-président bolivien Evo Morales est arrivé en Argentine pour s'y installer comme réfugié

Evo Morales, président déchu de la république de Bolivie, et Brahim Ghali, chef du polisario. 

Evo Morales, président déchu de la république de Bolivie, et Brahim Ghali, chef du polisario.  . DR

Le ministre argentin des Relations extérieures, Felipe Solá, a annoncé que l'ancien président bolivien, Evo Morales, était arrivé, jeudi en Argentine, pour s'y installer en tant que réfugié.

Le 12/12/2019 à 17h05

Dans une déclaration diffusée par la chaîne d'information locale "TN", le chef de la diplomatie argentine a indiqué que Morales "venait d'arriver à l'Aéroport international Ezeiza, à la périphérie de Buenos Aires", pour rester en Argentine en tant que demandeur d'asile et qu'il obtiendrait plus tard le statut de réfugié.

Evo Morales avait démissionné le 10 novembre dernier, à l'issue de trois semaines de manifestations pour protester contre des élections entachées de fraudes, selon l'opposition et l'Organisation des États américains (OEA), alors qu'il briguait un quatrième mandat consécutif, après près de 14 ans à la tête de la Bolivie.

Le nouveau président argentin, Alberto Fernandez, qui a pris ses fonctions, mardi, à la tête du pays, pour succéder à l'ancien président Mauricio Macri, avait promis il y a quelques semaines d'accorder l'asile politique à Morales après son investiture. La chaîne d'information argentine a rapporté que le gouvernement d'Alberto Fernandez ne reconnaissait pas le gouvernement bolivien intérimaire de Jeanine Áñez.

Les deux enfants de l'ancien président bolivien, Evaliz et Alvaro, qui n'ont jamais exercé de fonctions publiques, sont arrivés fin novembre dans la capitale argentine en provenance de La Paz.

Fin novembre, le Parlement bolivien a voté une loi convoquant de nouvelles élections présidentielle et législatives, sans Evo Morales, qui ne peut pas se présenter.

Le 12/12/2019 à 17h05