La Haute instance judiciaire du pays ibérique a souligné, dans un communiqué, que les mandats d'arrêts contre Antoni Comin et Lluis Puig ont été remis "à l'autorité judiciaire compétente en Belgique", où ils se sont enfuis en 2017 pour échapper aux poursuites de la justice espagnole.
Le mandat contre Clara Ponsati, qui est en Ecosse, a été, quant à lui, remis aux autorités écossaises. La Cour suprême a précisé que Antoni Comin est poursuivi pour sédition et détournement de fonds publics, Clara Ponsati pour sédition et Lluis Puig pour désobéissance et détournement de fonds publics. La Haute instance judiciaire espagnole avait déjà émis le 14 octobre un mandat d'arrêt international contre l'ancien président du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, pour les délits de "sédition et détournements de fonds publics".
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L'annonce de ces nouveaux mandats d'arrêt intervient après que la Cour suprême ait condamné le 14 octobre neuf des douze ex-responsables catalans jugés pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 à des peines allant de 9 à 13 ans de prison.
Les douze anciens dirigeants catalans ont été jugés pour avoir organisé le 1er octobre 2017, en dépit de l'interdiction de la justice, un référendum d'autodétermination, marqué par des violences policières, et pour la proclamation le 27 du même mois d'une vaine déclaration d'indépendance par le parlement catalan.