"Il faut dire que l'issue de l’élection, à l’image de toutes les autres, laisse peu de place au suspense : le FLN, le parti du président, devrait garder la majorité des 479 sièges au Parlement", indique la publication, se demandant si les élections législatives prévues en avril prochain parviendront à sortir la classe politique algérienne du coma dans lequel elle a sombré.
Selon le politologue Rachid Tlemçani, cité par le journal, "un poste de député est avant tout une rente. Au-delà du salaire officiel, qui ne représente pas grand-chose, un député peut obtenir dans sa région, en fonction de son influence, des logements et des terrains pou lui et sa famille".
Pour Rachid Tlemçani, ces élections serviront de repère pour évaluer le rapport de force entre la présidence et le DRS (services secrets officiellement dissous), ajoute la publication.
"En fonction du nombre de sièges remportés par tel ou tel parti, et même tel ou tel courant dans un parti, on aura une idée de la façon dont la lutte des clans se redéploie dans le processus électoral", explique le politologue.