Cette femme de 41 ans, mère de quatre enfants et résidant à Annecy, avait provoqué une alerte à la bombe mardi soir. "Elle voulait empêcher la maîtresse de son mari de partir en vacances", a expliqué à l'AFP le procureur d'Annecy, Éric Maillaud.
Le magistrat a souligné qu'un "énorme dispositif de sécurité" avait été mis en place après l'alerte à la bombe pour des "coûts colossaux": évacuation d'un terminal passé au peigne fin, filtrage de 13.000 passagers, embauche de 20 vigiles supplémentaires, retards d'avions.
Informé par la police de l'aéroport, le ministère public genevois a identifié le numéro d'appel qui a été localisé à Annecy, ville située à moins d'une heure de voiture de Genève.
"Nous avons ici affaire à une femme blessée, mariée depuis 22 ans, qui n'a évoqué une bombe que par agacement", a plaidé son avocate Me Tiphaine Barone, citée dans le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. L'avocate a assuré que sa cliente regrettait les faits.
L'aéroport de Genève ne s'est pas constitué partie civile à l'audience.