Ces attentes tiennent en trois points : le financement de l’adaptation aux perturbations climatiques, le développement des énergies renouvelables et la promotion du développement durable.
Pour le premier axe, les autorités guinéenes pensent en effet que l’Accord de Paris devrait «donner les moyens de s’adapter aux impacts inévitables du changement climatique en préservant les ressources en eau du pays au profit des Guinéens et de l’Afrique», selon le site d’information guineenews.org, citant la représentante guinéenne.
Il s’agit aussi de «gérer efficacement et durablement les écosystèmes, promouvoir et développer des pratiques agro-sylvo-pastorales, au profit des communautés vulnérables durement affectées», poursuit-on. Les deux autres axes portent, en détails, sur «l’exploitation de l’important potentiel énergétique (hydroélectricité solaire et éolien), ainsi que la contribution au développement durable en mettant en place un cadre juridique et règlementaire approprié.
Par ailleurs, la publication électronique précise que «la Guinée est bien solidaire aux positions de l’Afrique, des Pays les moins avancés (PMA) et en voie de développement». Le pays réaffirme, dans ce sens, la nécessité de mobiliser des financements suffisants dont une part importante sera consacrée à l’adaptation des pays les plus vulnérables qui reste notre priorité.
La Guinée a également exprimé dans sa Contribution nationale que «ses efforts d’atténuation seront centrés sur la promotion des énergies renouvelables notamment l’hydroélectricité, le développement et le transfert de technologies propres, la gestion durable des forêts», reprend le quotidien électronique.
Les représentants guinéens attendent de cette conférence, les moyens de mise en œuvre de l’Accord de Paris qui viendront s’ajouter aux efforts que mon gouvernement déploie. Ces derniers misent beaucoup sur l’opportunité historique d’établissement d’un accord universel lors de ce sommet sur le climat.
