C’est grâce à un prêt chinois que la construction de ces trois nouveaux centres de formation sera possible, nous apprend gabonreview.com dans sa publication du 5 février.
Ainsi, après la Banque Mondiale, qui a réaffirmé la mise à disposition de financements à hauteur de 60 milliards de Fcfa, pour l’aménagement et la construction de deux centres de formation professionnelle dans le périmètre de la Zone économique à régime privilégié de Nkok, c’est le tour donc de la Chine de se manifester.
Selon le site d’information, la Chine va prêter 60 milliards de Fcfa pour l’aménagement et la construction de trois centres de formation professionnelle sur 20 hectares chacun à Libreville, Franceville et Port-Gentil. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le ministre de la Formation professionnelle et le patron d’Avic International Gabon, entreprise adjudicataire des travaux d’aménagement et de construction, se sont entretenus le 3 février, justifie gabonreview.com.
«Les travaux démarreront simultanément sur les trois sites, au plus tard au mois de juin prochain», a assuré Sun Yang à l’issue de cet échange avec Flavien Nzengui Nzoundou. «Les opérations préalables d’installation des équipes chinoises et autres études des sols devraient être entamées dans les prochaines semaines», a-t-il ajouté.
Notons que ces chantiers seront supervisés par un comité de pilotage composé de représentants du ministère de tutelle, d’Avic International Gabon et de l’Agence nationale des grands travaux et infrastructures (ANGTI).
Le journal en ligne indique, par ailleurs, que l’UNESCO s’est dite prête à accompagner le Gabon aussi bien dans l’élaboration et la définition des contenus de formation qu’à travers des financements additionnels. Il faut dire que l’adéquation formation/emploie est une des priorités du gouvernement gabonais.
C’est dans cette optique que le pays multiplie les partenariats afin de faire de la formation professionnelle une solution contre le chômage, et notamment le chômage des jeunes.
«Des mesures et des réformes importantes ont déjà été engagées. Depuis 2012 jusqu’à ce jour, nous avons adopté trois textes importants : la loi 21 portant orientation de l’éducation, de la formation et de la recherche, en 2013 les décrets portant statuts de l’agence de formation et de perfectionnement professionnel ont été adoptés, et en 2015 le décret fixant les modalités de prise en compte de la validation des acquis, de l’expérience, en vue de donner la chance à tout compatriote qui a acquis des compétences dans l’informel», a récemment expliqué le ministre de la Formation professionnelle.
Notons également que le Maroc, à travers l’OFPPT (Office marocain de la formation professionnelle et de la promotion du travail) appuie le Gabon dans ce sens.