Selon alibreville.com qui détaille cet accord dans sa publication du 16 décembre, les ressortissants gabonais, détenteurs de passeports diplomatiques ou de service, et les ressortissants chinois, détenteurs de passeports diplomatiques ou de service peuvent entrer sur le territoire de l'autre Etat, en sortir ou y transiter sans visa, pour une durée ne dépassant pas trente jours à compter de la date d'entrée en vigueur dudit accord.
De même, les personnels des missions diplomatiques ou consulaires, détenteurs de passeports diplomatiques ou de service valides d'un Etat contractant, accrédités auprès de l'autre Etat contractant, ainsi que les membres de leurs familles détenteurs de passeports diplomatiques ou de service sont également dispensés de visas par cet accord pendant l'exercice de leurs fonctions.
Cependant, note le site d’information, l'accord n'affecte pas le droit de chacun des deux Etats contractant, de refuser l'entrée ou de mettre fin au séjour sur son territoire, de ressortissants de l'autre Etat contractant, jugés indésirables ou inacceptables, et ce sans besoin de justification.
Il faut savoir que cet accord est conclu pour une durée illimitée. Il témoigne, ainsi, de la volonté des deux pays de développer davantage leurs relations d'amitié et de faciliter la circulation des ressortissants des deux pays, conformément au principe d'égalité et de réciprocité.
Force est de remarquer que Libreville et Pékin ont intensifié leur relation bilatérale sur plusieurs plans ces dernières années. Il faut savoir que depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1974, la coopération entre les deux pays n’a pas cessé de se diversifier, particulièrement dans le secteur des infrastructures (construction de bâtiments et de routes, hôpitaux etc.).
La Chine a notamment multiplié ses investissements au Gabon à travers des projets structurants. On peut citer à cet égard la construction de la route Port-Gentil-Omboué, longue de 93 km, du barrage de Poubara, près de Franceville, et des infrastructures sportives, notamment le stade de l’Amitié et les chantiers liés à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, en l’occurrence les futurs stades de Port-Gentil et Oyem.
Aussi, note-t-on que le volume des échanges entre Pékin et Libreville a nettement progressé (784,4 milliards de Fcfa en 2014 contre 369,3 milliards en 2010, soit une progression de 112,4%). Enfin soulignons que la Chine est le troisième fournisseur du Gabon, après la France et les Etats-Unis.
