Une inscription -"Non à l'islam, ça va au bled"- a été tracée en lettres capitales noires sur la palissade du chantier de la Grande mosquée Bey Sultan.Le suspect, mis en garde à vue pour cette affaire de tag anti-musulmans, pourrait appartenir au mouvement d'extrême droite Génération identitaire, menacé de dissolution, a précisé cette source policière.Appelée à devenir la plus grande mosquée d'Europe, elle est construite à l'initiative de la Communauté islamique du Millî Görüs (CIMG), une organisation proche de la Turquie qui gère des centaines de mosquées en Europe.
Dans un communiqué de la ville de Strasbourg, les élus de l'ensemble des groupes politiques représentés au conseil municipal ont condamné mardi "unanimement et avec la plus grande fermeté tout acte islamophobe ou xénophobe".
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"Élu.e.s de la République, nous rappelons avec fermeté que chacun.e doit pouvoir vivre sa foi sans discrimination et nous tenons à assurer notre entier soutien à la communauté musulmane de Strasbourg", ont-ils ajouté.
Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM) et président de l'Observatoire national de lutte contre l'Islamophobie, interrogé par l'AFP a rappelé que "Nous avons terminé l'année 2020 avec un bilan de 235 actes anti-musulmans déclarés dans les commissariats et les gendarmeries"."De tels actes sont une expression de haine et d'intolérance à l'égard des Français de confession musulmane ou de leurs lieux de cultes et mettent en péril le vivre ensemble", a réagi Abdallah Zekri.