Armés d'un fusil de chasse, les deux hommes ont fait irruption dans l'établissement situé dans un centre commercial d'Ecole-Valentin (est), le premier tirant en l'air un coup de feu et menaçant le public, tandis que son complice faisait le tour du comptoir pour s'emparer de la caisse.
Mais ils n'avaient pas prévu que parmi les clients se trouveraient onze membres du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), une force d'élite constituée de militaires particulièrement aguerris et formée pour intervenir notamment sur les prises d'otage.
Pour éviter de mettre en danger les autres clients, ces gendarmes ont attendu la fin du braquage pour intervenir, a précisé la procureure de la République de Besançon, Edwige Roux-Morizot.
Le premier homme, porteur du butin, a été maîtrisé après avoir chuté dans sa fuite tandis que le second a été interpellé, après avoir été touché à l'abdomen par un tir des gendarmes.
Hospitalisés, les deux braqueurs seront déférés devant un juge quand ils seront en état d'être entendus pour "vols avec armes" et "violences", a précisé Edwige Roux-Morizot.