L’aéronef de la compagnie privée « Seneglair » qui a disparu aux larges de Dakar samedi dernier, avec à son bord sept occupants, n’a toujours pas été retrouvé. Le sujet continue de faire la «Une » des quotidiens sénégalais. C’est notamment le cas de l’Observateur qui rapporte que « Si la thèse du crash est presque officielle, les recherches, elles, sont encore infructueuses ».
En attendant de retrouver quelques indices sur l’océan Atlantique au dessus duquel le contact avec l’avion aurait été perdu samedi soir, le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), en charge des investigations sur ce drame, a d’ores et déjà commencé à interroger les responsables de l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie) et des responsables de l’Agence pour la sécurité de la navigation en Afrique et Madagascar (ASECNA ).
De son côté, le quotidien Le Témoin constate que les pêcheurs sénégalais «sont oubliés» dans ses recherches. Et pourtant, relève le journal : « Depuis l’indépendance de notre pays, il y a eu plusieurs crashs d’avions au large de nos côtes. Et à chaque fois, les pêcheurs ont toujours été les premiers à localiser les épaves ou les corps des victimes ». Mais, en ces temps pluvieux sur la région, mêmes ces familiers de la mer semblent limités. « A cause du mauvais temps, les pêcheurs n’ont pas bravé la mer. De fait, il y a fort à parier que si jusqu’ici l’épave et les corps n’ont pas été retrouvés, c’est parce que nos braves pêcheurs ne sont pas partis en haute mer », écrit le Témoin.