Il "est assez probable que nous soyons obligés de prolonger le confinement", a expliqué la porte-parole du gouvernement sur BFMTV et RMC. Mais la mise en place d'un couvre feu n'est "pour l'instant pas envisagée", a-t-elle dit.
"On a une période d'incubation du virus qui est de 14 jours au maximum et nous savons que c'est à partir de là, quand on regarde ce qui s'est passé dans d'autres pays, qu'on a commencé à ralentir le nombre de nouveaux cas. Donc, il faut vraiment casser cette chaîne de transmission. C'est la raison pour laquelle on devra sans doute examiner une prolongation du confinement", a justifié la porte-parole du gouvernement.
Emmanuel Macron doit présider vendredi à partir de 11h00 un nouveau Conseil de défense au ministère de l'Intérieur afin de faire le point sur la mise en oeuvre des mesures de confinement.
Le 16 mars, le chef de l'Etat avait annoncé dans une allocution télévisée une restriction sévère des déplacements de la population pour 15 jours au moins dans tout le pays, justifiée par la "guerre" engagée par le pays contre la pandémie du coronavirus.
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Il a déploré jeudi que "trop" de Français prennent "à la légère" les consignes de confinement, qui ne "sont pas parfaitement respectées".
"Il est important qu'il y ait une prise de conscience, a souligné vendredi Mme Ndiaye. Le déclic s'est fait chez une grande majorité de nos concitoyens mais on voit encore des comportements irresponsables. Je dis à chacun: plus on respecte la règle du confinement, moins on y restera longtemps."
La présidente du RN Marine Le Pen avait appelé jeudi à l'instauration d'un "couvre feu à partir de 20 heures" pour faire respecter le confinement.
Le député LR des Alpes-maritimes Eric Ciotti a également demandé au gouvernement d'être "plus coercitif, sans exclure de passer au stade supérieur: un couvre feu".