L’imam Abdelbaki Es Satty, soupçonné d’avoir radicalisé les terroristes responsables des attentats de Barcelone et Cambrils, serait mort. C’est ce qu’a annoncé le chef de la police espagnole lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 21 août.
Selon ce dernier, il existe aujourd’hui des indices «forts» sur l’identité des deux corps retrouvés dans la maison qui a explosé à Alcanar la veille des attentats. Dans celle-ci, les terroristes préparaient des explosifs en vue de commettre un ou plusieurs attentats d’une ampleur beaucoup plus importante que ce qui s’est passé jeudi. Sauf que le bâtiment a explosé, tuant deux personnes. Pour le chef de la police, cité par les médias locaux, l’hypothèse privilégiée actuellement par les enquêteurs est que l’imam, dont le véhicule a été retrouvé ce matin à quelques kilomètres de la maison d’Alcanar, est mort dans l’explosion. La confirmation officielle ne pourra cependant être faite qu’une fois que les résultats des tests ADN obtenus.
Par ailleurs, de nouveaux éléments ont été dévoilés sur l’attentat des Ramblas. L’enquête a révélé que les multiples chocs qu’a reçu la fourgonnette en fonçant sur la foule ont activé le système de protection du chauffeur à l’intérieur du véhicule, ce qui s’est traduit par la sortie de l’airbag et la désactivation des systèmes électriques. C’est ce qui a poussé Younes Abouyaacoub, abattu par la police ce même lundi, à stopper le véhicule après une course de 600 mètres. Ceci a, sans nul doute, permis de réduire le nombre de victime qu’aurait pu causer cet abjecte attentat.