«Il y a aujourd’hui près d’une centaine de personnes en prison avec des chefs d’inculpation aussi farfelus que, «participation à manifestation», «atteinte au moral de l’armée» ou encore pour «atteinte à la sûreté de l’État»», écrit d’emblée la députée de France Insoumise, le parti de Jean Mélenchon, dans un message publié lundi dernier sur sa page Facebook.
«Cette hausse des arrestations traduit une répression et une volonté d’effrayer le peuple pour arrêter un mouvement révolutionnaire historique et pacifique», indique-t-elle. Et d’ajouter: «Les droits fondamentaux sont foulés aux pieds, des jeunes femmes et hommes sont en prison pour n’avoir rien fait», fait-t-elle remarquer.
Aux dernières nouvelles, la députée française annonce ce mercredi avoir été immobilisée hier mardi 1er octobre à Bejaïa, ainsi que la délégation qui l’accompagnait, et ce, sans aucun motif. Un acte d’intimidation qui n’a pour autant pas dissuadé la députée de France Insoumise, encore moins ce remarquable peuple algérien frère, qui poursuit courageusement sa «révolution du sourire».
«Ce qui impressionne en Algérie, c’est le moment historique que vit le pays. Depuis le 22 février 2019, des millions d’Algériens sont dans les rues. Et la répression n’entame ni la mobilisation ni la détermination du peuple algérien. Et comme on me le disait ce matin: «dans cette révolution, on a gagné un peuple».