Le contrat de Mohamed Tijini avec la SNRT court encore six mois. Et pourtant, l’animateur a décidé de le rompre unilatéralement, comme le déclare le concerné. Cependant, d’aucuns s’interrogent s’il s’agit réellement d’une décision unilatérale ou d'une résiliation du contrat par la SNRT. L’animateur, lui, n'hésite pas et avance des "pressions politiques" qui l’auraient acculé à mettre fin à sa collaboration avec la SNRT.
"Je retourne là où j'étais (à Bruxelles, ndlr)", a-t-il affirmé. "Mon émission politique aura été la plus importante du paysage audivisuel marocain", ose Tijini.
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"Mon émission avait été la première à être stigmatisée par le PJD et la première à avoir écopé d'un avertissement de la Haca (en voilà, un motif de fierté). Elle m'a rendu célèbre, au point que j'étais constamment harcelé dans les rues par ses admirateurs", s’enorgueillit-il. Et, en guise d’adieux, il a formulé des critiques à l’encontre de la direction de la SNRT.
Tijini oublie que s'il a été rendu célèbre, c'est qu'il en a eu l'occasion. Au Maroc. Il omet également le fait que le génie, le vrai, c'est de durer.