"La société des journalistes d'iTELE, digne et debout, appelle à la reprise du travail dès que le protocole d'accord (avec la direction, ndlr) sera signé", a indiqué la société des journalistes d'iTELE sur son compte Twitter.
La grève avait commencé pour s'opposer à l'arrivée à l'antenne d'un animateur controversé, inculpé de "corruption de mineurs aggravée". Le départ de Jean-Marc Morandini n'a pas été obtenu mais les salariés ont eu des garanties sur l'indépendance de la rédaction et une charte éthique sera rédigée.
Vingt-cinq journalistes ont annoncé leur départ mercredi en assemblée générale, s'ajoutant à la dizaine qui était déjà en partance, selon des journalistes.
"D'autres décideront ensuite", a indiqué un journaliste sur le départ. Dès le début de la grève, la direction du groupe avait proposé de faciliter le départ de ceux qui voudraient quitter la chaîne.
"Nous sortons de ce conflit éreintés et meurtris mais la tête haute, avec au coeur le sentiment d'avoir tenté de défendre notre honneur", ont déclaré les grévistes dans un texte publié par le site d'information Les Jours. "Le dialogue avec la direction a été lent, difficile, rythmé par de trop nombreuses plages de silence", regrettent-ils.
"Nous devons remercier les journalistes d'iTELE d'avoir défendu l'indépendance éditoriale avec courage, ténacité et dignité", a indiqué sur son compte Twitter Christophe Deloire, le président de Reporters sans frontières, qui avait apporté son soutien aux grévistes.