Abou Bakr al-Baghdadi, «calife » auto-désigné du présumé « Etat islamique », ouvre un nouveau front dans sa « guerre sainte ». Sauf que cette fois il voudrait terroriser le commun des historiens de l’instant, les journalistes. C’est du moins ce qui ressort des révélations d’un journal émirati, « Al Ittihadia », dont le site a fait l’objet samedi 14 février d’une tentative de piratage de la part d’un groupe terroriste affilé à Daech, acronyme arabe du soi-disant «Etat islamique».
Une tentative qui, heureusement, s’est soldée d’un échec retentissant, se félicite le site du journal émirati, en précisant que le groupe à l’origine de cette tentative exécrable est parvenu à infiltrer seulement le lien de son site, sans réussir toutefois à endommager le site qui fonctionnerait actuellement parfaitement.
Au-delà de cet acte somme toute condamnable, revendiqué par le groupe terroristes en question, le journal aura reçu des menaces de « flagellation », de « lapidation », voire de mort, en représailles à ses écrits prétendument « impies », dévoile Al Ittihadia, en précisant que ces menaces ne feront que le renforcer dans sa détermination à combattre le terrorisme sous toutes ses formes.