Code de la presse: Laârej a certains sites dans le collimateur

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Revue de presseKiosque360. Le ministre de la Culture et de la communication brandit de nouvelles menaces à l’encontre des sites d’information électroniques qui ne se sont pas encore conformés aux dispositions du Code de la presse.

Le 14/08/2018 à 22h32

L’étau se resserre autour des sites d’information électroniques qui ne respectent pas les dispositions du Code de la presse. Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laarej, a pris dans ce sens contact avec les procureurs du roi dans différentes villes pour qu’ils entament les dispositions nécessaires à l’encontre des sites qui enfreignent la loi.

L’information est rapportée par Al Akhbar dans son édition du mercredi 15 août, qui explique que le ministère de tutelle a récemment entamé des démarches administratives dans ce sens. D’ailleurs, le ministère a déjà diffusé auprès des directeurs de publication des sites électroniques une circulaire les incitant à se conformer à ces dispositions. Il s’agit, entre autres, des aspects liés aux informations que doivent obligatoirement rendre publiques les sites, notamment celles liées à l’identité du directeur de publication, les noms et descriptions de toute personne ayant des missions dans la direction du média électronique ainsi que l’identification de son hébergeur sur le web.

La même source rappelle que les propriétaires de sites d’information électronique non identifiés ou qui opèrent dans l’anarchie risquent de lourdes sanctions. Al Akhbar ajoute que le ministre de tutelle a déjà, par le passé, enjoint les sites qui ne se sont pas conformés aux exigences du Code de la presse à remédier à cet état de fait au risque d’être censurés, voire de subir des sanctions pénales.

Pour rappel, le Code de la presse prévoit des amendes pouvant atteindre 20.000 dirhams par jour de retard pour toute publication en ligne qui ne s’est pas conformée à la nouvelle réglementation. De même, les sanctions peuvent atteindre 10.000 dirhams si les personnes gérant ces sites ne sont pas déclarées. Et si le lancement d’un média n’est pas lui-même déclaré, la sanction peut être encore plus lourde.

Par Fayza Senhaji
Le 14/08/2018 à 22h32