Ahmed Mansour insulte les politiques et les journalistes marocains

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Ahmed Mansour, l'animateur égyptien d'Al-Jazeera, qui vient de quitter la prison, s'est attaqué, en puisant dans le langage le plus ordurier, à des politiques et des journalistes marocains en marge de l'affaire de son mariage avec une Marocaine via l'intermédiation d'un dirigeant PJDiste .

Le 03/07/2015 à 23h10

Dans une sortie des plus inconvenantes et des plus inacceptables, l'animateur de la chaîne qatarie Al-Jazeera, Ahmed Mansour, n'a rien trouvé de mieux, après avoir quitté la prison en Allemagne, que de s'attaquer à des hommes politiques et des journalistes marocains dans un langage des plus orduriers.

L'animateur de l'émission “Bila houdoud” a effectivement dépassé les limites de la bienséance et versé dans l'obscénité la plus totale en qualifiant des journalistes marocains de “prostitués, proxénètes, mercenaires, usurpateurs, pédérastes et esclaves à la solde de leurs maîtres”. Mansour, connu pour être proche des Frères musulmans, persiste en poussant l'injure plus loin en prétendant que les journalistes marocains ne sont que des “ insectes et parasites vivant dans les poubelles et les marécages et ne méritent que d'être écrasés...” Il leur reproche de ne pas avoir été solidaires avec lui. Mais cette virulence est due en réalité à une affaire qui avait été soulevée au sujet de son mariage avec une Marocaine via l'intermédiation du dirigeant du PJD Abdelali Hamieddine.

Ahmed Mansour avait été arrêté, en vertu d'un mandat d'arrêt international, à l’aéroport de Berlin, à la demande des autorités égyptiennes. Il avait été condamné par la justice égyptienne, en 2014, par contumace, à quinze ans de prison pour avoir torturé un avocat en 2011 sur la place Tahrir, en plus d'autres chefs d'accusations dont viol, vol et enlèvement.

Ahmed Mansour est un grand ami du PJD. En 2012, il avait été accueilli en grande pompe au 7ème congrès du parti d'Abdelilah Benkirane, tout comme le président du Bureau politique du Mouvement de la résistance islamique palestinienne (Hamas), Khaled Mechaal, et la Yéménite Karman Tawakkul, lauréate du prix Nobel de la paix en 2011.

Par Fatima Moho
Le 03/07/2015 à 23h10