Vidéo. Des corps sculptés sans chirurgie esthétique, est-ce possible?

le360

Le 23/01/2021 à 15h31

VidéoLes canons de la beauté chez les femmes marocaines ont changé. Pour ressembler à Kim Kardashian, certaines n'hésitent pas à recourir à la chirurgie esthétique, en dépit des risques que cela comporte. Les spécialistes rencontrés par Le360 affirment que d'autres solutions existent et sont efficaces.

Les femmes sont souvent à la recherche du corps parfait. Au Maroc, la tendance est aux opérations de chirurgie esthétique, mais les coachs sportifs et les nutritionnistes sont nombreux à exhorter les Marocaines à plus de patience et à sculpter leurs corps uniquement avec des pratiques saines comme une bonne hygiène alimentaire et un entraînement sportif accéléré.

"Nombreuses sont les femmes marocaines de notre époque à la recherche du corps parfait, mais la perfection n'existe pas", rappelle le coach sportif Reda Maouhoub face à notre caméra. En outre, avec ou sans chirurgie esthétique, l'exercice sportif est essentiel, explique l'entraîneur. "Des femmes ont recours à la liposuccion lorsqu'elles ont un problème de surpoids. Mais ce qu'elles oublient, c'est qu'après cette opération, il faut encore plus entretenir son corps. Donc, ce qu'elles fuient -à savoir l'exercice sportif- les rattrape", souligne Reda Maouhoub.

Une de ses élèves, Sara Merouani, affirme que l'exercice physique, s'il est régulier et bien ciblé, permet d'obtenir de très bons résultats. "Je voulais perdre la graisse que j'avais accumulée au niveau des abdominaux et j'y suis parvenue grâce à l'alimentation et à un entraînement sportif sérieux", confie-t-elle. " Avec le gainage, le cardiotraining et des exercices ciblés, j'ai pu atteindre mon objectif et chasser les kilos en trop, là où il y en avait", ajoute-t-elle.

Toutes les personnes sources rencontrées par Le360 à l'occasion de ce reportage le pensent: la chirurgie esthétique doit être une option de dernier recours. Il ne faut y recourir que si le régime alimentaire et l'entraînement sportif s'avèrent inefficaces.

Par Ghania Djebbar et Said Bouchrit
Le 23/01/2021 à 15h31