Les food-trucks seront autorisés à exercer aux abords des zones industrielles, des universités, des centres de formation, des quartiers administratifs, des jardins publics et des plages. Toutefois, comme le précise le journal l’Economiste, une même personne ne pourra pas cumuler plus de deux autorisations, lesquelles sont renouvelables tous les 12 mois.
Les cahiers des charges relatifs à l’activité de ces camions-restaurants ont ainsi été votés mercredi 19 février par les élus de la ville. S’agissant par exemple des dimensions de ces véhicules, elles ne devront pas dépasser 7 mètres de longueur et 3 mètres de largeur.
Autres obligations, celle d’être équipé d’un GPS, d’afficher le menu et les tarifs et enfin, de respecter une distance d’un minimum d’un kilomètre entre les véhicules. Bien entendu, les normes d’hygiène en vigueur devront être respectées à la lettre en disposant notamment d’une source d’alimentation en eau et en électricité, d’un réfrigérateur, d’un système de gestion des déchets et de matériel en inox inoxydable.
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Au chapitre des restrictions alimentaires, il sera interdit de préparer des mets à base de lait et ses dérivés ainsi que des plats comme le couscous, les tagines et les soupes…
Côté coût de l’activité, les propriétaires de food-trucks s’acquitteront chaque trimestre d’une redevance calculée en fonction de la surface au sol occupée.