10.000 euros, c’est la somme qu’aura coûté le nom de la ville de Vendôme, acquis par le groupe LVMH pour les produits de joaillerie de Louis Vuitton, l’une de ses filiales. En vendant le nom de la ville à la griffe française, la mairie lui permet ainsi de l’utiliser pour toute création de collection ou de produits liés à la joaillerie de luxe.
Un choix qui se justifie en partie par l’implantation à Vendôme d’un atelier de maroquinerie de Louis Vuitton, dont le bâtiment classé a été entièrement restauré par la marque à raison de plusieurs dizaines de millions d’euros, et l’ouverture prévue d’un second atelier en 2021.
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"Vendôme est extrêmement gagnant de la venue de Vuitton. Et là, on récupère 10.000 euros supplémentaires pour un nom qu’ils auraient pu utiliser de toute façon. Au final, entre le bâtiment Régence, et l’atelier qui est en construction, ce sera à court et moyen terme 500 emplois créés", a estimé le maire, Laurent Brillard, qui souligne par ailleurs que d’autres marques ont utilisé le nom de la ville sans demander d’autorisation au préalable. Mais du côté des opposants à cette transaction, on dénonce la privatisation d’un nom qui va transformer la ville en emblème publicitaire.