Selon BFM Business, non seulement la valeur de ce sac iconique bien connu des modeuses n’a jamais décru, mais plus encore, son rendement annuel a dépassé celui de l’or et du S&P 500, Dax et Cac40, les plus grands indices boursiers américains.
Vendu à plus de 7.000 euros en boutique, sans compter les sommes affolantes qu’il faut pouvoir ajouter si on veut bénéficier de petits ajouts à l’instar de finitions en or ou de fermoirs en diamants, le prix de vente de ce sac n’est pourtant pas grand-chose à côté de la valeur qu’il peut atteindre aux ventes aux enchères, sur le marché de l’occasion. C’est ainsi le cas du "Himalaya Niloticus Crocodile Diamond Birkin 30", adjugé à 380.000 dollars en 2017 lors d’une vente Christie's à Hong Kong.
Une flambée constante qui s’explique par la très faible production de ces sacs vendus au compte-goutte en raison d’une production 100% artisanale, chaque sac étant fait à la main par un seul et même ouvrier.
Selon BFM qui reprend une analyse du magazine Quartz, «un investisseur qui aurait acheté une once d'or en 1980 et l'aurait revendue en 2017 aurait gagné en moyenne 2,1% par an. S'il avait misé sur le S&P500 sur la même durée, il aurait gagné 5,3%. Mais s'il avait acheté un sac Birkin, avant de le revendre l'an passé, son rendement annuel moyen aurait atteint 14,3%!» Mieux encore, la prise de risque liée aux placements en bourse est quasi nulle avec un sac Birkin.
Si le droit d’entrée que représente le prix exorbitant du Birkin peut en dissuader plus d’un, encore faut-il ensuite pour ceux qui souhaitent se porter acquéreurs s’inscrire sur la très très longue liste des clients en attente de leur sac mythique.