Elle a été générée par l’IA: Kenza Layli, l’étoile montante de l’influence digitale au Maroc

Kenza Layli, première influenceuse générée par intelligence artificielle au Maroc.

Depuis sa création le 29 décembre 2023, Kenza Layli a rapidement gravi les échelons pour devenir l’influenceuse marocaine générée par intelligence artificielle la plus suivie d’Instagram. Du haut de ses «33 ans», cette milléniale propose un contenu ludique et profondément représentatif de la société marocaine.

Le 08/02/2024 à 10h34

Grâce à son ton bienveillant, un vocabulaire respectueux et ses valeurs de coexistence, l’influenceuse générée par intelligence artificielle (IA) Kenza Layli compte déjà près de 100.000 abonnés, tant au Maroc qu’à l’étranger, affichant un taux d’engagement impressionnant de 5%.

Capable de traiter les sujets qui intéressent le plus sa communauté, Kenza Layli se positionne comme une femme indépendante et libre dans ses choix, tout en étant consciente de l’importance de respecter les traditions. Elle aspire à rayonner en tant que créatrice de contenus non seulement sur le marché marocain mais aussi au Moyen-Orient.

Loin de vouloir concurrencer les influenceuses marocaines, Kenza Layli souhaite plutôt réguler un marché trop dispersé en incarnant un premier pas dans le domaine de la «tech-fluence», intégrant l’IA, l’apprentissage automatique et la technologie.

Derrière cette influenceuse d’un nouveau genre, se cache Meriam Bessa, qui a lancé L’Atelier Digital en 2016. Cette férue de marketing, d’innovation et de tech dévoile que le parcours de Kenza Layli est le fruit d’une réflexion approfondie et de recherches minutieuses menées par une équipe passionnée par les nouvelles technologies.

Et contrairement aux tendances suivistes, l’équipe a pris le temps d’analyser les besoins réels des internautes en termes de contenus digitaux. «Au-delà des réseaux sociaux, Kenza Layli s’est donné une mission de vie: offrir de nouvelles possibilités de communication aux marques et leur offrir une plateforme de parole à travers ce nouveau type d’“advocates”, ouvrant ainsi des opportunités illimitées», déclare Meriam Bessa.

Par Ryme Bousfiha
Le 08/02/2024 à 10h34