Aujourd'hui, IO franchit une nouvelle étape dans son processus de développement. Après un premier store, ouvert en 2013 au Triangle d’Or, à Casablanca, l’enseigne de chaussures haut de gamme vient de s'offrir une boutique sur M-Avenue, nouveau lieu huppé de Marrakech. Objectif affiché: renforcer le potentiel de séduction de la marque, surtout auprès de la faune urbaine branchée de la ville.
Mais IO n'est pas une nouvelle marque: agréée par le show Caftan depuis 2015, et par le Casa Fashion Show depuis 2017, la griffe marocaine propose à ses clients des bottes, des baskets chics, des talons hauts, des derbies... En s’affranchissant des codes traditionnels de la chaussure, IO a su se distinguer par une large collection de prêt-à-porter, ou de semi-mesure, voire de chaussures entièrement sur-mesure. La marque marocaine est aussi la première à être détentrice d’un scanner 3D pour réaliser des chaussures sur-mesure.
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Lancée il y a 8 ans, IO, c'est avant tout l'histoire d'un héritage familial, celui d’artisans maroquiniers qui ont toujours entretenu la passion du cuir. Pour ce fabricant de chaussures, cette nouvelle ouverture à Marrakech est l’aboutissement d’un savoir-faire transmis de père en fils, qui ont su s’adapter, au fil des années aux caprices d’une clientèle extrêmement exigeante.
Du père fondateur, artisan en babouches, le métier a été repris par l'un de ses enfants, un maître-artisan qui a su opérer une diversification de son métier vers celui de la chaussure, à partir d'une usine à Aïn Sbaa, dans la zone industrielle de Casablanca.
Aujourd’hui, c'est au tour de la nouvelle génération de valoriser plus de trois décennies d’expériences, acquises à l'ombre du luxe parisien ou italien: Gucci, Charles Jourdan, ou encore Sonia Rykiel… «C’est à nous de valoriser ce savoir-faire, à travers la marque IO», explique Ahlam Bennis, une des héritières d'IO.
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«Nous sommes partis d’un besoin réel sur le terrain. Les femmes, aujourd’hui, ont beaucoup de mal à trouver une chaussure haut de gamme pour des occasions festives», témoigne la jeune femme, qui est la directrice artistique d’IO.
D'où l'idée de s'installer à Marrakech, nouveau temple du luxe à la marocaine, et première destination touristique du Royaume.
