"Si le gouvernement décide d'appliquer le plafonnement, le conseil a une position claire à ce sujet. Celle-ci se base sur sept raisons", a déclaré Driss Guerraoui lors de sa première conférence de presse depuis sa nomination en novembre dernier par le roi Mohammed VI.
Il s'agit aussi de la première réaction officielle de ce conseil sur un sujet aussi sensible et important pour la société marocaine.
"Scientifiquement, a-t-il estimé, le plafonnement ne peut à lui seul répondre à la problématique des prix des carburants dans notre pays".
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Selon Driss Guerraoui, "le plafonnement fait partie d'un grand ensemble de choses qui sont dominées par les mutations que subit les prix du baril de pétrole sur le marché international, sachant que le Maroc importe 93% de ses besoins de produits pétroliers".
Il a en outre précisé que le conseil qu’il préside considère que "la demande d'avis du gouvernement ne remplit pas les conditions légales requises", soulignant une fois encore que le choix du plafonnement "n'est pas suffisant et judicieux d’un point de vue économique".