Transport public: un audit pour remettre de l’ordre

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Revue de presseKiosque360. L’Intérieur a mandaté KPMG pour un diagnostic de la situation du transport public à Casablanca. Les conclusions, qui seront bientôt dévoilées, confirment un préjudice de 3 milliards de dirhams pour le délégataire.

Le 02/01/2018 à 00h13

Les Casablancais sont pris en otage dans la bataille qui fait rage entre M’dina Bus et la commune de la capitale économique, pour la gestion du transport public. Dans son édition du jour, L’Economiste revient sur le le conflit opposant délégataire et délégant, qui se rejettent la patate chaude. Si le premier accuse le second d’une défaillance dans les engagements contractuels, défaillance qui lui a causé une perte sèche de 3 milliards de dirhams, le second reproche au premier le non respect des investissements contractuels.

Pour apporter une solution à ce conflit chronique, le ministère de l’Intérieur a mandaté un audit auprès du cabinet KPMG, dont les conclusions seront bientôt dévoilées. Cet état des lieux devrait permettre de revoir les engagements des deux parties et, éventuellement, de rectifier le tir. Cet audit est un préalable à la révision du contrat, comme le précise le journal qui reconnaît les milliards de dirhams de préjudice subi par le délégataire. En face, les élus ont, selon L’Economiste, demandé à KPMG de revoir ses conclusions.

Le journal avance que cette opération d’audit devrait soit aboutir au maintien du statu quo jusqu’en 2019, date de la fin du contrat, avant le lancement d'un nouvel appel d’offres, soit à une prise de conscience de la commune quant à ses manquements et à une relance de la coopération entre deux parties sur des bases nouvelles, soit encore à l'annulation du risque commercial. Ce qui revient à dire que le délégataire sera payé en fonction du service rendu et du kilométrage parcouru. Le quotidien va même jusqu’à proposer la transformation de M’Dina Bus en SDL intégrant la commune dans son capital. 

Par Rachid Al Arbi
Le 02/01/2018 à 00h13