Dans l’objectif de réduire l’empreinte carbone de son parc automobile qui pèse 23% des émissions à effet de serre, le Maroc veut se doter d’un plan directeur national sur la mobilité électrique.
Dans son édition du 3 août, Les Inspirations ECO révèle que l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de confier une étude au groupement BIP/EMC pour l’élaboration de ce plan. Le quotidien assure que l’étude sera livrée au cours du troisième trimestre 2022. Elle sera essentiellement orientée vers le dimensionnement idéal à opérer sur le système productif de l’énergie électrique, le réseau électrique le cadre réglementaire (tarification, commercialisation…) et les infrastructures de recharge nécessaires pour promouvoir et développer la mobilité électrique dans l’optique d’assurer un maximum d’accessibilité et d’interopérabilité. Le journal assure qu’elle ira au-delà du domaine de prédilection de l’ONEE. Il est question, comme le précise le quotidien, de livrer un état des lieux détaillé du secteur par le biais de plusieurs diagnostics, à commencer par celui du parc de véhicules thermique en circulation. Il est aussi question dans un second temps de dresser le diagnostic du parc des véhicules électriques en circulation ainsi que des infrastructures de recharge en service complété par une enquête de perception auprès des usagers actuels et potentiels.
Les Inspirations ECO parle également d’un autre diagnostic, celui de l’offre sur le marché de la mobilité électrique à travers une analyse des attentes des acteurs de l’écosystème (constructeurs, concessionnaires, fabricants de batteries, de bornes de recharges, des exploitants des stations-services…
Ce plan directeur devrait, d’après le quotidien, permettre au Maroc de baisser les émissions de gaz à effet de serre du transport routier de 35% à horizon 2030, soit 50 millions de tonnes de CO2 en moins.