Tourisme: les sites culturels ont drainé 1,5 million de visiteurs sur les 6 premiers mois de 2019

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc doit passer à la vitesse supérieure en matière de tourisme culturel. Pour les professionnels, il est impératif de booster l’offre culturelle marocaine pour attirer davantage de touristes.

Le 21/11/2019 à 21h58

Dans sa publication en kiosque ce vendredi, La Vie Eco fait un focus sur le tourisme culturel, qui a un gros potentiel au Maroc. Selon le journal, 40% des touristes dans le monde choisissent une destination en se basant sur son offre culturelle, et dépensent, en moyenne, un tiers de plus que les autres.

Il va sans dire que le rehaussement de la mise en valeur de l’offre culturelle marocaine devient alors un impératif. «Le Maroc dispose de 216 sites et monuments historiques classés au niveau national dont 50% sont visités par les touristes. Par conséquent, certains ne sont pas exploités. Au total, 19 sites relèvent du ministère de la Culture. Mais beaucoup relèvent encore du ministère des Habous, des Finances ou de l’Education nationale», détaille Neila Tazi, présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives de la CGEM, cité par le journal.

Notons qu’en termes de flux, les sites historiques ont drainé 1,5 million de visiteurs dont 20% de Chinois durant les premiers mois de l’année en cours, soit une hausse de 155%. Neila Tazi indique que ces sites ont rapporté 180 millions de DH en 2018 et que le chiffre d’affaires est en progression grâce notamment à la hausse des prix des tarifs décidés par le ministère de la Culture.

En termes de musées, le Maroc dispose de 80 musées privés et publics dont 14 sont sous la responsabilité de la Fondation nationale des musées. «Il faut orienter les politiques publiques afin d'inscrire une vision pour le tourisme culturel et les industries créatives. Une politique culturelle et touristique durable ne porte ses fruits qu’après 20 à 25 ans, d’après une étude de l’OCDE en 2009. C’est le cas du Festival Gnaoua pour Essaouira. Mais il est nécessaire de mettre la culture dans le fast track», conclut Neila Tazi.

Par Ismail Benbaba
Le 21/11/2019 à 21h58