C’est parce qu’il a prouvé sa résistance aux crises économiques qu’il apparaît aujourd’hui comme une véritable opportunité pour développer le tourisme au Maroc. Mieux encore, des études montrent aujourd’hui que l’avenir est bien au golf, particulièrement venant d’Asie.
Dans son numéro du lundi 22 avril, l’Economiste revient sur les conclusions d’une récente étude de la banque HSBC qui montrent qu’il existe actuellement un boom de jeunes golfeurs venus d’Asie qui pourrait faire de ce marché une véritable opportunité pour le tourisme national. D’autant plus que le secteur du tourisme golfique semble avoir bien récupéré après la crise économique de 2008, avec une croissance de plus en plus rapide dans certains pays d’Asie et dans le Moyen-Orient. D’ailleurs, plusieurs pays dans cette région du globe en ont pris conscience au point de lancer de vastes stratégies de développement de ce secteur afin de tirer profit de la tendance actuelle.
Selon le journal, le Maroc n’est pas en reste, puisqu’il envisage des investissements de l’ordre de 4 milliards de dirhams dans les golfs dans les quelques années à venir. En attendant, le royaume peut déjà valoir ses 38 parcours, en plus des dix autres en cours d’aménagement, pour tenter de profiter de la croissance de ce secteur. Surtout que l’investissement dans des parcours de golf, estimé à près de 100 millions de dirhams, est généralement vite rentabilisé. Et pour cause, un touriste golfeur dépense jusqu’à trois fois plus que la moyenne des autres touristes qui arrivent dans le pays. De même, ajoute le journal, ce marché semble croître 2,5 fois plus rapidement que le marché du tourisme en sa globalité.
Le secteur golfique est donc clairement une opportunité pour le tourisme national. Et quand on sait qu’il emploie en moyenne 4,5 personnes par trou, soit des milliers d’emplois à créer avec les projets en cours, il ne fait aucun doute que les opérateurs nationaux ont tout intérêt à investir ce créneau.