Tanger est encore sous le choc. 28 employés d’un atelier clandestin de textile ont péri, lundi 8 février, suite à l’inondation de leur local en raison des pluies diluviennes. Depuis, les réunions avec des associations professionnelles, la Chambre de commerce, d’industrie et de service, la commune et ses autres partenaires s’enchaînent. Et, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 22 février, un décision a été prise: la ville va se doter d’un nouveau site industriel d’une superficie de 17 hectares, destiné à réunir toutes ces usines dans des locaux bien adaptés à la capacité de leur production et à l’effectif de leurs personnels.
Ainsi, les ateliers de textile situés dans le centre-ville ou dans des zones d’habitation seront transférés vers la périphérie. Selon une enquête réalisée à la suite de ce drame, le nombre d’unités de textile se trouvant dans les zones d’habitation se montaient à plusieurs dizaines d’unités, souligne le journal, déplorant que, comme pour ledit atelier, certaines unités de textile -immatriculées pourtant au registre du commerce et déclarées à la CNSS- aient continué d’exercer leurs activités sans aucune autorisation d’exploitation de leurs locaux.
De son côté, l’Association marocaine des lauréats des instituts du textile et de l’habillement (AMALITH) interpelle les élus du Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. En effet, elle vient de lancer une pétition qui leur sera adressée afin qu’ils contribuent à mettre en place une nouvelle zone industrielle destinée à accueillir des PME du textile-habillement et à aider à la promotion des programmes d’innovation et à la création de nouvelles marques nationales.