Le groupe Managem devrait opérer incessamment une augmentation de capital d’un milliard de DH. Le Conseil d’administration du groupe minier, réuni le mardi 14 mars courant pour arrêter les comptes de l’exercice 2016, a en effet pris une série de décisions parmi lesquelles la proposition, à la prochaine assemblée générale des actionnaires, de cette augmentation de capital qui devrait se faire par apport en numéraire. L’opération devrait également être réservée aux actuels actionnaires de la société.
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L’opération intervient dans un contexte particulier pour Managem puisque l’opérateur minier semble aujourd’hui plus que jamais orienter sa stratégie vers l’international, en particulier l’Afrique. Rappelons à ce titre que le groupe a conclu en octobre 2016 un accord de partenariat avec Avocet pour le développement d’un projet aurifère de grande taille en Guinée. Des discussions sont également en cours en vue de réaliser d’importants projets de développement en République démocratique du Congo.
Pour ce qui est des indicateurs d’activité au titre de l’exercice sortant, les données arrêtées par le Conseil d’administration en début de semaine font ressortir une augmentation de 1% du chiffre d’affaires consolidé du groupe, à 4,37 milliards de DH. Cette croissance, aussi maigre qu’elle puisse paraître, est en réalité une assez bonne performance, puisque le contexte conjoncturel dans lequel a opéré Managem en 2016 n’était pas vraiment favorable. En effet, les cours des métaux sur les marchés internationaux évoluaient à des niveaux assez bas durant une bonne partie de l’exercice, et ce n’est que courant du deuxième semestre que la tendance s’est inversée, principalement en raison du contexte politique aux Etats-Unis qui a ravivé l’attrait pour les métaux précieux.
Cette amélioration a été soutenue par une hausse significative des volumes de production de Managem.
Au final, le groupe minier a clôturé son exercice sur une amélioration de 41% de ses bénéfices qui se sont établis à 289 millions de DH grâce aux améliorations constatées au niveau de l’exploitation mais surtout grâce à l’amélioration du résultat financier qui, en 2015, était lourdement impacté par un bilan de change négatif.
