Dans son édition du 17 août, Les Inspirations Eco a interrogé Ismail Akalay, président de l’Association des sidérurgistes du Maroc et DG de Sonasid sur les enjeux et l'intérêt de la démarche. Il estime, à ce titre, « que cette mesure de sauvegarde était conditionnée par le souci de permettre aux opérateurs de réaliser les investissements nécessaires pour gagner en compétitivité, et pouvoir faire face à la concurrence». Or, «aujourd’hui, les opérateurs ont réalisé des investissements, mais n’ont pas encore pu terminer pour certains et mettre en marche tout ce qui a été investi, pour d’autres».
D’où la demande de prorogation de cette clause de sauvegarde. L’idée des professionnels est de profiter de quelques mois supplémentaires pour pouvoir mener à terme leurs investissements et surtout, essayer de voir comment ils vont tirer profit avantage de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour pouvoir démarrer l’exportation.
Aujourd’hui, ils assurent, comme l’écrit le journal, être en surcapacité de production qui les pénalisent en termes de charges. Pour être compétitifs, ils doivent «pouvoir exporter pour réduire leurs coûts fixes» et «faire face à la compétition internationale».
Le quotidien soutient que les professionnels demandent la suppression de la taxe sur le béton pour l’exportation. Avec ces deux conditions réunies, les opérateurs pourraient dès 2023, être compétitifs, et pouvoir aussi exporter sur le marché international. En attendant, certains opérateurs comme Sonasid qui a lancé un investissement conséquent sur Nador, RIVA Industrie qui a investi dans un second laminoir, et est en train d’investir dans une nouvelle aciérie, SomaSteel qui veut aussi lancer une aciérie, demandent un répit pour concrétiser leur investissements.
