Réouverture des hôtels et restaurants: branle-bas de combat

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Revue de presseKiosque360. L'heure de la délivrance a sonné pour les filières de la restauration et de l’hôtellerie, qui pourront reprendre à partir du 25 juin. Attention: la capacité d’accueil ne doit pas dépasser 50%.

Le 22/06/2020 à 21h33

C’est bientôt le grand jour pour les filières de la restauration et de l’hôtellerie. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le ministère du Tourisme et du transport aérien vient de donner le top départ à la réouverture, qui se fera à partir du 25 juin. Il faudra néanmoins veiller à observer des mesures sanitaires strictes, avec une limitation de la capacité d’accueil à 50%. 

C’est donc «un ouf de soulagement chez ces professionnels qui attendaient ce feu vert avec beaucoup d’impatience et d’inquiétude pour leur business et leur survie», relève le journal qui soutient que la plupart des hôteliers, même ceux qui n’avaient pas été sujets à une fermeture administrative, avaient dû clore leurs portes par manque d'activité. «En effet, l’hôtellerie compte beaucoup sur les points de vente à l’intérieur de l’établissement comme les restaurants, les bars, qui sont complémentaires à leur activité», précise la même source. 

Le journal précise que la reprise du 25 juin sera limitée en termes de capacité et conditionnée géographiquement à la zone d’exercice. Le tourisme interne demeure toutefois interdit dans la zone 2 (Marrakech, Tanger, Azilah, Kénitra et Larache). Tout dépendra des mesures sanitaires prises. Il faut dire, comme le rappelle le quotidien, que les établissements d’hébergement touristiques (EHT) sont tenus de respecter le protocole sanitaire mis en place par la tutelle avec le cabinet Veritas. «La plupart des hôtels ont anticipé ces mesures et sont déjà prêts».

Parmi ces dispositions, celle de la limitation de la capacité d’accueil à 50% ne plaît guère. L’Economiste soutient, en effet, que cette mesure n’est pas du goût de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière qui estime que, compte tenu des conditions de sortie de crise, aucun hôtel ne réalisera un taux de remplissage de plus de 30%. «La mesure n’avait pas besoin d’être adoptée et pourrait même devenir une contrainte pour plus tard», ajoute le journal. Elle va même à l’encontre des demandes du ministère de permettre aux hôtels de proposer des tarifs bas. Même constat chez les restaurateurs et cafetiers, qui représentant près de 200.000 commerces.

Par Rachid Al Arbi
Le 22/06/2020 à 21h33