Le plan de développement régional de Rabat-Salé-Kénitra ne sera adopté qu'en juillet, presque deux ans après les élections régionales. Il faut dire que l'élaboration d'un tel document, le premier du genre dans l'histoire du Maroc, nécessite une large concertation et surtout du temps. L'année électorale 2016 a visiblement déteint sur le rythme d'action des différentes commissions, souligne Les Ecos dans son edition du 13 avril. La course contre la montre est donc enclenchée pour finaliser le PDR.
Actuellement, la région et ses partenaires définissent les priorités sur la base des différentes études élaborées à cette fin, pour passer à l'étape de finalisation du plan et de son financement. La vision est claire sur les différents secteurs. Au niveau économique, la région regorge de potentialités qu'il s'agit de développer à travers la mise en place d'un partenariat étroit entre les différents acteurs.
Plusieurs chantiers sont définis dans le cadre du plan d'action de la commission du développement économique, de la promotion des investissements, de l'emploi et de la formation professionnelle. Le premier vise au renforcement des compétences des habitants à travers le développement d'un programme de formation et d'insertion professionnelle. Un autre chantier, d'une importance capitale, concerne l'accompagnement de la transformation du monde rural, à travers la promotion de la diversification économique, l'idée étant de valoriser le potentiel économique des territoires ruraux et de créer de l'emploi, de mettre en réseau les acteurs publics et privés et la société civile mais, aussi, de mutualiser les efforts et d'intégrer les initiatives de développement dans une stratégie globale.
