Prix du carburant: la grogne pousse les opérateurs à revoir leurs prix à la baisse

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Revue de presseKiosque360. Alors que les distributeurs de produits pétroliers étaient de plus en plus pointés du doigt en raison des niveaux élevés des prix à la pompe, voilà qu'ils prennent soudainement la décision de les faire baisser. Faut-il y voir une manière de désenfler la polémique autour de leurs marges?

Le 16/05/2017 à 19h46

La polémique sur les prix à la pompe a-t-elle convaincu les distributeurs des produits pétroliers à les revoir à la baisse? C’est en tout cas ce que croit savoir Al Massae qui, dans son édition du mercredi 17 mai, rapporte que les distributeurs se sont finalement soumis face à la grogne qui a accompagné, ces derniers mois, la hausse des prix des carburants. Ils les ont donc revus à la baisse, et cette baisse prend effet dès cette semaine.

Le quotidien, citant des sources professionnelles, parle d’une baisse moyenne de 40 centimes par litre de gasoil et 37 centimes par litre d’essence. Les mêmes sources expliquent au journal que cette baisse devrait fixer les prix à la pompe à des niveaux acceptables qui permettront aux consommateurs de réduire leurs factures de carburant.

Pour Al Massae, cette décision prise par les pétroliers est sans conteste conséquente à la grogne à laquelle ils ont dû faire face, récemment, pour le maintien des prix des carburants à des niveaux élevés, malgré la baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux. D’ailleurs, plusieurs voix s’étaient élevées, dont certaines étaient allées jusqu'à appeler au boycott de l’une des compagnies de distribution de la place, pour pousser tout le secteur à réagir en baissant les prix.

Par ailleurs, force est de constater que la décision des pétroliers de réduire les prix à la pompe intervient quelques jours après une enquête réalisée par le magazine TelQuel, enquête qui a révélé que la libéralisation des prix des produits pétroliers avait principalement profité aux opérateurs qui avaient considérablement revu leurs marges à la hausse, alors que les pouvoirs publics s’étaient engagés à ce que cette libéralisation profite surtout au consommateur.

Par Khalil Ibrahimi
Le 16/05/2017 à 19h46