Après l’exposé ramadanesque du 21 mai dernier, l’heure est à présent au débat. Pour les membres de la commission du contrôle des finances publiques, la réunion de ce mardi 25 juin sera l’occasion de revenir sur les principaux faits ayant entaché, ces dernières années, l’image du transporteur public: grève des pilotes, retards de vols, gestion chaotique de la livraison des bagages, critiques récurrentes sur la qualité du service, etc.
Le repli des indicateurs qualitatifs chez RAM, associé à une perception négative de ses services auprès de ses clients, ne l’a pas empêché d’améliorer ses performances commerciales et financières.
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Les chiffres communiqués par son PDG en mai font état d’un chiffre d’affaires de l’ordre de 16,7 milliards de dirhams à fin 2018, en hausse de 15% par rapport à 2016, malgré le mouvement de grève des pilotes de ligne l’été dernier.
Les dirigeants de RAM n’ont eu de cesse de réclamer un nouveau contrat-programme avec l’Etat, le dernier contrat ayant expiré en 2016. Abdelhamid Addou saura-t-il convaincre le gouvernement de l’opportunité de renouveler cette approche contractuelle? Le ministre en charge du Transport aérien, Mohamed Sajid, qui sera présent lors de la réunion de ce mardi au Parlement, est appelé cette fois-ci à apporter une réponse définitive à ce sujet, histoire de donner une meilleure visibilité aux équipes de Abdelhamid Addou.