Fini l’anarchie dans la gestion des parkings à Casablanca. C’est du moins ce que Casa-Développement espère pour les mois à venir. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que «la ville de Casablanca lui a en effet confié la gestion de cinq parkings situés à des emplacements stratégiques de la métropole qui totalisent près de 600 places au total». Les parkings en question sont: Felix Max Guedj (mitoyen au Hyatt Regency), place Mehdi Ben Barka (devant le marché du Maârif), boulevard du 11 Janvier (en face du siège de L’Oréal), ainsi que les parkings sis rue Léon l’africain (derrière l’hôtel Sheraton) et en face de la gare Casa-Voyageurs.
Il faut dire qu’en plus de l’anarchie qui y régnait, les contrats de ces emplacements stratégiques ont expiré depuis plusieurs années. Désormais, c’est la SDL qui va les aménager et les équiper. Cela va commencer par le parking situé sur la place du marché dans le quartier commercial de Maârif, qui aura le droit à un lifting. L’Economiste croit savoir que «le poste de police sera transformé en agence Casadev afin d’organiser le stationnement dans l’une des zones les plus fréquentées de la ville». Dans un autre registre, il est question d’aménager un parking souterrain place Mehdi Ben Barka, pour libérer de l’espace en surface, comme c’est le cas places Mohammed V et Rachidi.
Sur le plan des tarifs, dégressifs, ils démarrent, comme le révèle le journal, à 5 DH/heure. «L’objectif est de garantir une offre supplémentaire de places de stationnement par rotation».
Ces cinq emplacements de stationnement ne seront pas les seuls dont disposera la SDL. D’autres parkings suivront l’année prochaine, dont celui du Paradise (corniche).
En organisant le stationnement à Casablanca, la Commune urbaine (CUC) compte surtout améliorer ses recettes. Il faut dire que le potentiel des recettes issues de la gestion des parking est assez important sur les 16 arrondissements que compte la ville. «Selon le plan de déplacements urbains (PDU) de l’année 2013, le chiffre d’affaires généré uniquement par les 8.000 places payantes de l’arrondissement Sidi Belyout s'elève à 150 millions de DH, sans compter l’informel».