Selon L’Economiste, les premières opérations de paiement mobile n’interviendront pas avant 2019. Le journal, qui s’intéresse à ce sujet dans sa livraison du jour, croit savoir que toutes les mesures nécessaires à une effectivité de ce nouveau dispositif ne sont pas encore réunies pour que les huit opérateurs déjà homologués par Bank Al-Maghrib puissent déployer leurs offres.
En effet, les établissements de paiement et les banques poursuivent toujours les négociations avec HPS Switch sur plusieurs clauses du contrat qui les lie. Dans les détails, le quotidien révèle que les discussions portent, entre autres, sur la protection des données personnelles et la garantie de la disponibilité de la plateforme. Soulignons que ces négociations sont menées par le GPBM pour les banques et l’Association professionnelle des établissements de paiement (APEP). Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que plusieurs autres points restent encore en suspens.
Toutefois, en ce qui concerne la réglementation, la banque centrale a émis deux circulaires qui encadrent l’activité, définissant les conditions et les modalités de l’offre. L’Economiste explique ainsi qu’il existe trois comptes plafonnés à 200, 5.000 et à 20.000 dirhams et qu’un client a possibilité de détenir plusieurs comptes auprès du même établissement, dans la limite de 20.000 dirhams.
Notons également que les établissements émetteurs de m-wallet devront proposer des services de dépôt et de retrait, de transfert d’argent et de paiement de facture. Ces établissements disposent aussi de la latitude pour développer de nouveaux produits, précise le journal, ajoutant que ces produits doivent toutefois être soumis à la validation de la banque centrale au moins 15 jours avant leur lancement.