Au Maroc, le secteur de la microfinance est dynamique. D’après un rapport sur la stabilité financière du Fonds monétaire arabe, le pays se classe en deuxième position en termes de portefeuille de crédits dans le monde arabe, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 18 août. Le premier ? L’Egypte avec un encours accordé au niveau national de 1,23 milliard de dollars à fin 2020. Au Maroc, il s’élève à 760 millions de dollars.
Le royaume est également deuxième en matière de clients actifs avec 910 000 clients d’associations de microcrédit marocaines comptabilisés sur les 5,54 millions de clients recensés dans le monde arabe. Le Fonds monétaire arabe révèle également que l’encours moyen par client dans le monde arabe a atteint les 1 308 dollars à fin 2020.
Le journal rappelle que le pays travaille activement au développement du secteur du microcrédit. Ainsi, l’entrée en vigueur de la loi n°50-20 relatif au microcrédit insufflera une nouvelle dynamique. Inscrite dans le cadre de la poursuite de l’intégration du microcrédit dans le système financier et l’amélioration de sa gouvernance, cette loi vise à élargir le champ d’activité des établissements de la microfinance. Dans le détail, elle adapte ses dispositions avec celles du droit bancaire. Elle assure égalment une représentation unique pour les établissements du microcrédit abstration faite de leur forme juridique. La loi clarifie aussi le système de liquidation des associations de micro-finance, dont l’accréditation n’a pas été encore retirée, et elle fixe par décret le plafond des microcrédits.
Pour donner une idée sur le secteur au Maroc, le journal reprend les données de la Fédération marocaine des associations de microcrédits (FNAM). Ainsi, au premier trimestre de l’année en cours, l’encours du microcrédit s’est établi à 8,16 milliards de dirhams, soit une progression de 9,77% par rapport à mars 2020.