Engouement pour l’appel à concurrence lancé par l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) pour l’émission de timbres fiscaux. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que de nombreux prestataires ont déposé le 1er août leur dossier de candidature. Sauf que, selon le journal, «l’ADII, après vérification des dossiers, a émis des réserves sur les propositions de certains opérateurs qui ont jusqu’au 8 août pour y répondre». Le quotidien affirme que la décision finale sera probablement annoncée avant fin septembre pour un nouveau contrat qui démarrera à partir du 1er janvier 2020.
Sicpa Maroc, l’actuel prestataire du service de marquage fiscal (depuis 10 ans), dont le contrat arrive à échéance fin 2019, fait partie des soumissionnaires. L’Economiste assure que pour bétonner son offre et répondre aux nouvelles exigences de la douane, il s’est allié au groupe Medtech, un grand opérateur IT pour le développement de nouveaux produits et services pour le marché marocain comme pour la région de l’Afrique de l’Ouest. Il est même question, selon le journal, de la mise en place d’un centre d’excellence basé à Casablanca.
Parmi les autres opérateurs, le quotidien évoque l’indien Madras, le français Inexto et le britannique De La Rue. Justement, pour ce dernier, «le Maroc est considéré, au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, comme un pays précurseur dans le domaine de la lutte contre le commerce illicite». D’où «son intention de doubler la taille de son activité au cours des trois prochaines années».
Pour rappel, la lutte contre le commerce illicite se fait au Maroc, à travers des solutions qui couvrent les vins, les spiritueux, la bière, les boissons non alcoolisées et l’eau.