L’écrasante majorité des PME n’intègre pas la logistique dans ses activités. C’est le constat que fait L’Economiste dans son édition du jour. Selon le journal, c’est en partie pour tenter de répondre à cette problématique que le salon Logismed, qui ouvre ses portes aujourd’hui, jusqu’au 12 mai, a placé le thème au centre de sa 5e édition. Cette catégorie d’entreprises n’est en effet pas assez au fait de ce qu’offre cette industrie, soit le niveau de service, les outils capables de générer des sources de gains et, enfin, l’amélioration de la rentabilité.
Le quotidien économique rappelle que, si l’activité de la logistique ne profite qu’aux grandes entreprises, elle n’a pu drainer un chiffre d’affaires de plus de 23 milliards de DH en 2014, pour un coût qui représente 17% du PIB, avec pour objectif d’atteindre 14%. Pour ce faire, les projecteurs sont braqués sur les PME. Il est question de répondre à leurs attentes à travers «la mise en avant des leviers de croissance, la réduction des coûts ou encore la mutualisation des ressources».
A travers Logismed, l’ambition est aussi «d’apporter une aide aux PME pour mieux développer leur potentiel logistique sur les plans national et international ou encore de faire découvrir les solutions et outils adaptés à leur taille». Cité par L’Economiste, Amine Berrada, président du salon Logismed, fait remarquer que «le taux d’externalisation de la logistique est de seulement 14% au Maroc, contre 40% pour des pays comme l’Espagne ou la Turquie». Pour intéresser les PME, leurs patrons seront approchés via les différentes associations et groupements professionnels, ou directement grâce à une base de données. Amine Berrada, sur les colonnes du journal, assure en effet que «la vocation première de Logismed reste la promotion de la culture logistique au Maroc».
