Les entreprises participent peu au financement de la recherche

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Revue de presseKiosque360. Les entreprises représentent le maillon faible dans le financement de la recherche. Elles sont seulement 22% à assurer des dépenses R&D et pas plus du tiers mènent des travaux de recherche. La proportion de celles qui le font avec des universités chute à 4%.

Le 21/06/2021 à 22h40

La recherche conduit à l’innovation et l’innovation amène au développement. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que l’investissement dans la recherche et l’innovation sont des éléments clés dans le processus de développement. Reprenant les propos de Nourredine Bensouda, Trésorier du Royaume lors d’un colloque organisé récemment, il affirme que «seule la recherche peut garantir l’indépendance dans certains domaines comme la santé, l’éducation, les technologies de bases, l’énergie…» nécessaire pour combler le gap de développement.

Or, comme le révèle le quotidien, le Maroc est loin du compte avec pas plus de 0,8% du PIB consacrés à la recherche. Ce qui reste bien loin des objectifs de développement durable qui recommandent une augmentation progressive à 1,5% en 2025 et à 2% en 2030. Ce qui pousse le journal à s’interroger sur la capacité du pays à les réaliser sachant que 73% de ses dépenses restent assurés par l’Etat via des subventions directes, le paiement des salaires des enseignants, des budgets d’investissements fléchés pour les universités… D’où l’appel à la participation du privé qui est considéré comme le «maillon faible de la R&D et de l’innovation au Maroc avec une part de 22%».

L’Economiste soutient que 30% d’entreprises marocaines seulement déclarent mener des activités de recherche, alors qu’à peine 4% y procèdent avec des universités. Le journal assure que les entreprises dans les pays développés notamment dans la zone OCDE sont les locomotives de l’innovation avec une moyenne de participation au financement de l’innovation de 69% et 85% pour Israël.

Ceci dit, le quotidien note les avancées réalisées par le Maroc en particulier en matière de coopération internationale qui représente 5% de l’enveloppe globale. «Le Royaume figure parmi les partenaires privilégiés des la rive sud de la Méditerranée de l’UE au point s’aspirer au statut de pays associé au programme cadre de l’Europe pour la recherche et l’innovation à horizon 2021-2027 doté d’un budget de 100 milliards d’euros.

Par Rachid Al Arbi
Le 21/06/2021 à 22h40