L'économie circulaire pour sauver la planète

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Revue de presseKiosque360. L'économie linéaire en vigueur depuis la révolution industrielle n'est pas soutenable à long terme. L'épuisement des ressources et la surconsommation mènent le monde à sa perte, à moins de basculer vers une économie circulaire plus responsable.

Le 22/08/2018 à 22h02

«Il n'y a pas de planète B», affirmait l'astronaute Thomas Pesquet, en réponse à une question sur l'épuisement des ressources naturelles. En effet, si l'humanité ne modifie pas son modèle économique, la survie même de notre espèce n'est pas garantie à long terme.

L'économie linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, les transformer pour en faire des objets qu'on utilise puis qu'on jette, épuise les matériaux et les ressources naturelles comme l'eau ou la terre arable, tout en nous ensevelissant sous une montagne de déchets. Il faut sans attendre envisager des modes de production et de consommation moins intensifs, si l'on ne veut pas que les générations futures vivent dans un monde digne des films post-apocalyptiques. Voilà ce qu'on peut lire dans un article publié sur latribune.fr, ce mercredi 22 août.

L'argument de la technologie qui va sauver le monde est (peut-être) pertinent, mais c'est le temps qui manque. La population pourrait atteindre 9,7 milliards d'individus en 2050 et 11,2 milliards en 2100, selon la Banque mondiale. «Quiconque croit que la croissance exponentielle peut continuer sans fin dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste», raille l'économiste et philosophe Kenneth Boulding, pour qui environnement et économie sont désormais indissociables.

Il n'est, bien entendu, pas envisageable de transformer radicalement nos habitudes de consommation pour passer à une décroissance dont personne ou presque ne veut. Mais il existe une alternative à ce modèle d'hyperconsommation: l'économie circulaire, qui vise à recycler ou réutiliser plutôt que jeter, à favoriser l'usage plutôt que l'achat, le partage plutôt que la possession, la consommation de produits locaux plutôt qu'importés de l'autre bout du monde. Un nouveau mode de vie plus frugal et plus respectueux de l'environnement, qui pourrait ralentir le train de l'hyperconsommation lancé à plein régime vers le précipice. Bien sûr, remplacer l'économie linéaire par son alternative circulaire prendra du temps. Mais il faut commencer dès à présent.

Par Fayçal Ismaili
Le 22/08/2018 à 22h02