L’assurance inclusive est au cœur de la 7ème édition des Rendez-vous de Casablanca de l’assurance, ce 31 mars, sous le thème précis «lnclusion en assurance et résilience aux pandémies». Une thématique d’actualité permettant de réfléchir à un nouveau modèle assurantiel adapté aux enjeux de l’ère Covid, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 1er avril.
Dans ce contexte, d’importants chantiers sont attendus, comme l’introduction des amendements réglementaires favorisant la simplification des contrats de micro-assurances à travers la limitation des exclusions, le délai d’indemnisation réduit et la simplification des procédures de gestion de contrats et de déclarations en cas de sinistre, ainsi que l’élargissement des canaux de distribution et le lancement d’une enquête annuelle autour de la pénétration de la micro-assurance au Maroc et permettant, outre l’établissement d’un baromètre, un état des lieux précis quant à l’impact réel des mesures engagées auprès des populations cibles.
En 2020, le secteur national des assurances a fait preuve de résilience et a enregistré une évolution de 2,8% des primes en assurance Non-Vie, ainsi qu’une faible baisse de 0,3 % de la branche Vie. Néanmoins, le secteur fait face à des problèmes structurels, notamment en termes d’encaissement des primes et de dépréciation de ses actifs, indique le journal, précisant qu’au titre de l’exercice 2020, les entreprises d’assurance ont perdu environ 31% de leurs plus-values latentes.
Pour le gouverneur de Bank Al-Maghrib, le secteur doit également relever d’autres défis, comme le niveau bas des taux d’intérêt, la transformation digitale, le changement climatique. Abdellatif Jouahri appelle notamment les assurances «à s’adapter et à s’approprier cette tendance au lieu de la subir dans les années à venir».