Les prix du pétrole ont nettement reculé ce mardi dans un marché toujours inquiet des sombres perspectives pour la demande mondiale d'or noir avec la reprise de la pandémie de Covid-19, rapporte lefigaro.fr dans l’une de ses publications du 29 septembre. Le journal précise que le baril de WTI pour livraison en novembre est tombé de 3,2% ou 1,31 dollar à 39,29 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être descendu de plus de 5% en séance. Et à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a abandonné 3,3% ou 1,40 dollar à 41,03 dollars, apprend-on également.
«Les barils de Brent et de WTI sont dans le rouge, car la tendance générale à la baisse provoquée par la crise sanitaire décourage les espoirs de reprise de la demande», souligne David Madden de CMC Markets, cité par lefigaro.fr. «Autre motif d'inquiétude pour les acteurs du marché: le risque imminent de licenciements massifs dans le secteur aérien aux Etats-Unis», fait remarquer le journal, ajoutant toutefois que les compagnies aériennes américaines ayant bénéficié du plan de relance économique en mars s'étaient engagées à ne pas supprimer d'emplois avant le 30 septembre. Cependant, note-t-on, elles pourraient s'y résoudre si le Congrès et la Maison Blanche ne parviennent pas à un compromis sur de nouvelles mesures.
«Le marché redoute également une offre excédentaire, qui entraînerait une forte pression sur les prix. Au début de la semaine passée, l'annonce du retour progressif de la production et des exportations en Libye par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) avait jeté un froid parmi les investisseurs», apprend-on également. Soulignons que, la semaine dernière, l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA) a indiqué que la production de brut aux Etats-Unis était un peu remontée la semaine précédente, puisque le pays extrayait en moyenne 10,8 millions de barils par jour (mbj), même si ce niveau était encore loin du pic de production à 13,1 mbj atteint en mars.
«Parmi les autres événements de mercredi, les acteurs du marché ont continué de suivre le conflit entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens au Nagorny Karabakh, région stratégique pour le transport de pétrole. La mort, à 91 ans, de l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, a également retenu l'attention des investisseurs, le pays du Golfe étant un important producteur d'or noir », fait observer lefigaro.fr.