Le marché du travail, une urgence pour le FMI

Dans son dernier rapport sur le Maroc, le Fonds monétaire international (FMI) appelle le royaume à entamer des réformes ambitieuses sur le marché du travail. Des réformes qui réduiraient les coûts d’embauche des entreprises formelles pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et qui créeraient les conditions nécessaires pour une production d’emplois plus forte, comme le relaie   dans son édition de ce 18 juillet.

D’après l’institution financière, l’atténuation des restrictions en matière d’embauche et de licenciement rendrait le marché du travail plus flexible et aiderait à réduire le chômage. Ainsi, l’une de ses recommandations est d’assouplir l’utilisation des CDD particulièrement chez les jeunes et nouveaux demandeurs d’emploi, tout en mettant en œuvre des procédures plus efficaces de licenciement et en renforçant les filets de sécurité sociale et de chômage. L’adéquation réduction de coûts d’embauche et de coûts d’entrée réduirait ainsi en cinq ans le chômage de 2% et augmenterait le PIB de 2,5 points, comme le rapporte le journal. Mais comme le rappelle le FMI, les systèmes d’éducation et de formation professionnelle doivent être mis à niveau pour le bien du marché du travail.

Pour le FMI, il est également nécessaire de maintenir le rythme des réformes structurelles en vue d’atteindre un modèle de croissance plus inclusive, comme le met en avant le journal. Dans son rapport, l’institution encourage aussi le pays à poursuivre l’assainissement budgétaire, tout en préservant les investissements prioritaires et les dépenses sociales à moyen terme. Le FMI table sur une croissance de 4,5% à l’horizon 2024.