Le déficit budgétaire en régression

La Trésorerie générale.

La Trésorerie générale. . DR

Revue de presseKiosque360. Le déficit budgétaire régresse. À fin avril dernier, il ressort à 19,9 milliards de dirhams contre 21,2 milliards enregistrés à la même période, une année auparavant.

Le 22/05/2016 à 23h42

Bonne nouvelle pour les comptes publics du Trésor. Le déficit budgétaire poursuit son amélioration. À fin avril, il ressort à 19,9 milliards de dirhams contre 21,2 milliards enregistrés à la même période une année auparavant, rapporte le quotidien Aujourd’hui Le Maroc dans son édition de ce lundi 23 mai.

D’après le journal, cette nette amélioration du déficit budgétaire est due, notamment, à une progression des recettes conjuguée à une rétraction des dépenses de l’État, selon le dernier bulletin des statistiques publiques. Résultat, le taux de couverture des dépenses par les recettes a été de 96,4% à fin avril, contre 93,8% un an auparavant. Aussi, la moitié de ces recettes (50,5%) a été consacrée aux dépenses du personnel, tandis que la moitié restante a été dédiée aux dépenses de matériel (31,6%) et aux charges en intérêts de la dette (18%).

Aujourd’hui Le Maroc rapporte que la Trésorerie générale du royaume (TGR) a généré, sur les quatre premiers mois de l’année, des recettes de l’ordre de 68,6 milliards de dirhams, en progression de 1,2%. La progression des recettes est surtout due à la hausse des impôts directs et indirects des droits de douane, des droits d’enregistrement et de timbre. Les recettes fiscales se sont établies, à fin avril, à quelque 65,6 milliards de dirhams, grimpant de 9,7% par rapport à la valeur enregistrée une année plus tôt. Pour leur part, les recettes fiscales ont baissé de 57% pour s’établir à 3,4 milliards de dirhams. Cette chute a été essentiellement causée par le recul des recettes de monopoles. Elles sont passées de 3,9 milliards de dirhams l’année dernière à 276 millions de dirhams à fin avril. Il s’agit-là d’une régression de 92,9% sur une année.

En revanche, les dépenses sont ressorties à 116,1 milliards de dirhams. Les charges de fonctionnement se sont établies à 60 milliards de dirhams, dont 35,1 milliards de dirhams ont été consacrés au traitement des salaires. Les dépenses relatives à la compensation ont décru de 66,3% pour s’établir à 2,5 milliards de dirhams seulement, contre 7,5 milliards enregistrés à fin avril 2015.

Par Mouna Qacimi
Le 22/05/2016 à 23h42