Pour le CMC, la croissance sera en grande partie conditionnée par les résultats de la campagne agricole, l’évolution de la demande intérieure, de même que par le comportement des différents indicateurs de la politique économique sur le plan budgétaire et financier. L’Economiste, qui évoque le sujet à la Une de son édition du 14 janvier, parle d’un rebond fragile. Cette reprise, aussi légère soi-elle, devrait être portée par le secteur agricole. Pour le journal, la forte pluviométrie enregistrée ces dernières semaines devrait induire une importante reprise du PIB agricole.
Incertitudes
Se basant toujours sur les statistiques du Centre Marocain de Conjoncture, le quotidien fait remarquer que la valeur des activités primaires devrait croître de 12,9% en termes réels après un repli de 4,4% l’année dernière. De son côté, le secteur industriel devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 3% contre 2,5% en 2014. Toutefois, le secteur des BTP accuse le coup, en dépit de la légère augmentation du budget de l’investissement public. Le CMC prévoit une progression de la valeur ajoutée des branches du BTP consolidée de 1,5%. Au niveau des branches commerciales et de services, la progression devrait atteindre 4,4%. L’Economiste souligne que le regain de dynamisme du secteur primaire devrait être atténué par les différentes difficultés auxquelles font face les activités industrielles, de commerce et de service. Enfin, le quotidien rappelle que le pronostic du CMC reste menacé par des fragilités, car tributaire de facteurs contingents tels que la reprise économique progressive chez les partenaires commerciaux du Royaume et la chute continue des cours des produits pétroliers qui influent positivement sur les coûts de production et le pouvoir d’achat. Les acteurs de l’économie nationale attendent désormais les prévisions du HCP (Haut Commissariat au Plan), qui devraient être publiées la semaine prochaine.
