La croissance économique nationale aurait légèrement accéléré au quatrième trimestre 2013, se situant à près de 4,8%, en glissement annuel, contre 2,3% durant la même période une année auparavant. Selon le HCP, cette performance incomberait au secteur primaire, dont la contribution à la croissance globale aurait atteint environ 2,8 points, dans sa note de conjoncture pour le mois de janvier 2014. Les activités agricoles auraient continué de soutenir la croissance économique globale au quatrième trimestre 2013, affichant une amélioration de 22,2%, en variation annuelle. Cette forte progression serait due à la consolidation de la production des cultures, notamment celle des céréales, des cultures industrielles et de certaines cultures fruitières.Ralentissement des activités non agricoles
Les activités non-agricoles auraient, à l'inverse, conservé leur ralentissement amorcé au début de l'année, affichant une hausse de 2,2%, contre 4% à la même période une année auparavant, explique le HCP. La baisse de l'activité du Bâtiment et travaux publics (BTP) se serait atténuée par rapport au début de l'année, se situant à -0,8%, contre -4,6% au deuxième trimestre 2013. En dépit d'un léger redressement des ventes de ciment et d'une quasi-stagnation du flux des crédits immobiliers accordés aux promoteurs immobiliers, l'activité du secteur se situerait toujours en-dessous de son niveau tendanciel de moyen terme. Pour leur part, les industries de transformation se seraient redressées de 0,7% au dernier trimestre 2013, en glissement annuel, après une baisse de 0,2% un trimestre auparavant.Pour l'ensemble de l'année 2013, la croissance du secteur serait restée en-dessous de sa moyenne de long terme. Le glissement annuel de la valeur ajoutée industrielle n'aurait pas frôlé 1%, contre 2,5% en 2011, ajoute la même source. A l'exception de la chimie et parachimie, cette conjoncture défavorable aurait affecté toutes les autres branches industrielles. Le textile et cuir, ainsi que les industries liées au bâtiment auraient été les plus touchés, affichant des évolutions négatives tout au long de l'année, avoisinant les -3%.
Les activités tertiaires auraient, quant à elles, continué de soutenir la croissance nationale mais à un rythme en léger repli, par rapport à l'année qui précède, en liaison avec le repli du rythme de croissance de la valeur ajoutée des administrations publiques. En revanche, la valeur ajoutée touristique aurait poursuivi son redressement, réalisant une croissance estimée à 4,6%, en variation annuelle, après une hausse de 4,4% au troisième trimestre. Les nuitées globales et les arrivées des touristes étrangers aux postes frontières se seraient sensiblement raffermies, alors que les recettes voyages auraient quasiment stagné, après avoir progressé de 13%, un trimestre auparavant.